lundi 18 janvier 2021

7. Psychologie évolutionniste

Confer, Jaime C., Judith A. Easton, Diana S. Fleischman, Cari D. Goetz, David M. G. Lewis, Carin Perilloux, and David M. Buss (2010) Evolutionary Psychology Controversies, Questions, Prospects, and Limitations American Psychologist 65 (2): 110–126

Jolivet, P. (2007). Le principe de Baldwin ou l’effet Baldwin en biologie: une bonne explication ou une échappatoire des darwinistesL’Entomologiste63(6), 309-3.

FAUCHER, Luc et POIRIER, Pierre. Psychologie évolutionniste et théories interdomainesDialogue, 2001, vol. 40, no 03, p. 453-486.

http://www.youtube.com/watch?v=PGMR8clP_EQ 


2021 Vidéo du cours  -- 24 mars 2021

PPT 2019:






SEMAINE 7 2018


Vidéo cours mardi 7 mars 2017 





Cours 01:



Cours 02:







63 commentaires:

  1. Je viens de lire "Evolutionary Psychology" et je comprend que les travaux dans ce domaine apportent des éléments de réponses supplémentaires par rapport au problème facile. Ainsi, non seulement notre cognition est-elle structurée par des catégories formées au cours de notre existence au contact de stimuli externes et internes, mais elle est aussi façonnée par des mécanismes psychologiques issus de l'évolution. Ces mécanismes sont en quelque sorte des réactions préfabriquées qui subsistent puisqu'elles se sont avérées utiles à notre reproduction et notre survie. Toutefois, je n'ai pas l'impression que le mécanisme causal de l'apparition et de la réalisation de ces mécanismes soit bien compris. Nous pouvons donc dire qu'il existe de tels mécanismes et qu'ils interviennent dans nos comportements mais nous ne pouvons pas encore expliquer comment ils se produisent.

    RépondreEffacer
    Réponses
    1. C'est sûr que les capacités et les tendances innées proviennent de l'évolution (y compris la capacité à apprendre). Parfois la psychologie évolutive peut contribuer au « pourquoi » d'une capacité, mais, comme tu notes, pas au « comment » (le mécanisme causal). (Et souvent même le « pourquoi », quand il divague trop de ce qui concerne le sexe, les serpents et les araignées, devient de la spéculation.

      Effacer
  2. D'après l'article de Luc Faucher et Pierre Poirier, j'ai pu constater que la psychologie évolutionniste hérite de l’idée de Fodor que l’esprit est composé de « modules » qui permettent le traitement d’information et la cognition. L’explication du « pourquoi » l’esprit serait-il composé de tels « modules » se trouve dans la théorie de l’évolution, puisque cette psychologie est dite évolutionniste, c’est en majorité sur l’évolution darwinienne que reposent ses théories. Donc si l’esprit est composé de « modules » c’est parce que la sélection naturelle a permis la conservation de ces traits génétiques qui se sont révélés efficaces dans la résolution de problèmes auxquels étaient confrontés les hommes et leur a ainsi permis de s’adapter à leur environnement tout en répondant toujours aux besoins de survie individuelle et de survie de l’espèce (reproduction).

    RépondreEffacer
    Réponses
    1. Toujours dans cet article, j’ai du mal à comprendre la critique détaillée du réductionnisme et de l'autonomie.
      Mais il me semble que le problème du réductionnisme, c’est qu’il cherche à « homogénéiser » les différents domaines en cherchant à établir des « lois-ponts » qui permettent de faire du lien entre ces différents pôles. Mais le risque est que cela reviendrait à nier tout ce qui participe à la particularité de chacun.

      Il me semble qu’ils montrent que le fonctionnalisme est un exemple de théorie défendant le l’autonomie, l’autre pôle problématique. Puisque le fonctionnalisme affirme que le matériel dans lequel est implémenté l’algorithme ne compte pas (je crois que c’est notamment l’exemple du gruyère). Sans chercher à dire si cette théorie est vraie ou fausse, il semble dans l’article que le problème se trouve dans le fait qu’une autonomie radicale ne permet pas d’appliquer une même loi à différentes espèces.

      Il semble donc y avoir deux problèmes : le réductionnisme oublie le particulier alors que l’autonomie oublie le général. Il faut donc trouver un juste-milieu pour que la psychologie puisse devenir une science, selon Faucher et Poirier.

      Effacer
    2. Le problème des tensions entre « biologie » et « psychologie » (tensions qui se retrouvent dans toutes les sciences humaines qui empruntent souvent la méthodologie aux sciences de la nature tout en revendiquant une autonomie dans les lois qu’elles défendent et le phénomène qu’elles traitent) semble se trouver dans ce dualisme « réduction/autonomie » qui ne permet pas d’établir un lien de continuité entre ces deux pôles. Et cela pose problème dans la psychologie évolutionniste puisqu’elle justifie ses principes par la théorie de l’évolution donc par la biologie.

      Effacer
    3. Avant de se demander si les explications en psychologie évolutionniste sont autonomes ou réductionnistes il faut se demander si elles expliquent. Prend une explication en psychologie évolutive (Confer et al., par exemple)? Qu'est-ce qu'elle elle explique? Comment? En particulier, comment est-ce qu'elle explique les capacité cognitives, comme la capacité à apprendre, par exemple: Est-ce qu'on peut attribuer ce qu'on apprend à l'évolution darwinienne? Et qu'est-ce que l'évolution baldwinienne?

      Effacer
    4. De ce que j’ai compris de ce que nous avons dit sur l’évolution baldwinienne, c’est une théorie de l’évolution qui concerne l’apprentissage de comportements et qui, à la différence de la théorie darwinienne, ne passe pas par les gènes. Mais le fonctionnement des deux théories est relativement similaire.
      Chez Darwin, si la mutation d’un gène favorise la survie et la reproduction de l’espèce dans son environnement changeant c’est que ce gène lui permet d’être mieux adapté. Ce gène va donc se transmettre puisque les porteurs du gène vont être ceux qui pourront se reproduire en plus grand nombre.
      Chez Baldwin, il me semble que la mutation d’un gène est remplacée par l’apprentissage d’un nouveau comportement. Ce nouveau comportement est une réponse à l’environnement changeant de l’organisme qui nécessite une adaptation. Si un nouveau comportement permet à l’espèce de survivre et de se reproduire davantage qu’avant l’adoption de ce comportement, alors ce sont en majorité les membres de l’espèce qui adoptent ce comportement nouveau qui vont survivre. Ce comportement qui est appris va ensuite devenir inné et donc se transmettre de génération en génération. Si ce comportement acquis devient inné c’est parce que le génome est modifié par l’environnement dans lequel est l’organisme parce que ce comportement est adapté à l’environnement.

      Il me semble donc que chez Darwin, l’apprentissage ne rentre pas en jeu alors qu’il est central chez Baldwin.

      Effacer
    5. La psychologie évolutionniste cherche donc à expliquer comment un caractère qui n’était pas inné pour la génération 1 devient inné pour la génération 2. Selon Darwin, ça s’explique par la sélection naturelle de certains gènes favorisant la survie de l’espèce ; selon Baldwin, des membres de la génération 1 apprennent un comportement nouveau qui favorise leur survie, ceux sont ces membres qui vont donc survivre et l’interaction avec le milieu va permettre la transmission de ce nouveau comportement qui deviendra un comportement inné de cette espèce.
      Baldwin explique donc la capacité à apprendre par le milieu dans lequel vit un organisme : ce milieu change, pour ne pas s’y désadapter il faut changer avec lui. L’apprentissage est donc une nécessité pour la survie de l’espèce.

      Effacer
    6. Désolée j'ai oublié de copier-coller cette phrase :
      chez Baldwin je ne comprends pas exactement comment il justifie le fait qu'un comportement acquis se retrouve ensuite dans les gènes. Il me semble comprendre ce qu'il veut dire mais j'ai l'impression qu'il s'agit d'une explication spéculative plus que d'une théorie réellement justifiable.

      Effacer
    7. L'apprentissage et la capacité à l'apprentissage:
      L'évolution est paresseuse


      1. Ce n'est que les traits comportementaux qui sont codés génétiquement qui peuvent se transmettre génétiquement.

      2. Ce qu'on apprend n'est pas transmis à nos enfants génétiquement. (Ça peut, par contre, se « transmettre » par imitation, par instruction, ou par apprentissage guidé.)

      3. La capacité à apprendre est codée et transmise génétiquement.

      Tout ça c'est de l'évolution darwinienne.

      4. L'évolution baldwinienne est une prédisposition (évoluée et codée génétiquement) à apprendre certaines choses particulières rapidement et préférentiellement. (Exemples: l'empreint chez les canetons et le vocabulaire chez les enfants humains.)

      5. Une prédisposition baldwinienne à vite apprendre certaines choses particulières peut évoluer progressivement (et de façon parfaitement darwinienne): c'est un trait qui est codé génétiquement et qui se transmet génétiquement.

      L'évolution « préfère » ne pas précoder génétiquement plus que ce qui est nécessaire à la survie et à la reproduction: Ça demande du temps et de l'espace de précoder, et c'est trop rigide. Si un comportement est apprenable, ce n'est pas nécessaire de précoder le comportement en tant que tel génétiquement: il suffit de coder la capacité à apprendre le comportement.

      Donc les capacités générales à apprendre sont darwiniennes. Les prédispositions à vite apprendre certaines choses particulières sont baldwiniennes, mais elles sont codées génétiquement, à la Darwin.

      Et tout ce qui est appris -- par la capacité générale à apprendre ou par la prédisposition baldwinienne -- est symptôme de la paresse de l'évolution. Ce qui est appris n'est pas codé génétiquement.

      (L'évolution et les gènes ne favorisent pas la survie de l'espèce. Ils favorisent la survie de l'individu. La survie de beaucoup d'individu favorises la survie de l'espèce.

      Effacer
    8. Merci beaucoup pour cette explication détaillée ! Je suis encore un peu confuse avec toutes ces nouveautés mais j'y vois déjà un peu plus clair !

      Effacer
    9. Je vous cite ci-dessus: "L'évolution et les gènes ne favorisent pas la survie de l'espèce. Ils favorisent la survie de l'individu. La survie de beaucoup d'individus favorise la survie de l'espèce."
      J'ai entendu parler de diversité génétique; qu'à chaque "commencement" d'une espèce, il y a un taux de diversité génétique très haut pour que l'espèce puisse survivre, plusieurs attributs sont générés. Ensuite, la sélection naturelle va favoriser les individus ayant les attributs avantageux dans ce milieu. Comme vous le dites, l'espèce ne peut pas survivre sans que plusieurs individus survivent (ceux avec ces attributs avantageux); est-ce donc pour cela qu'il y a des traits acquis pouvant ensuite être codés génétiquement ? (pour être transmis, mais pas à n'importe qui; à sa progéniture uniquement).Donc il y a un autre type de sélection "protégeant" la progéniture des indiv. avec les traits avantageux dans la sélection naturelle.

      Effacer

    10. En sachant l’effet de la prédisposition baldwinienne (codée génétiquement) qui nous permet d’apprendre certaines capacités rapidement (par exemple de la langue), est-ce que nous pourrions rétroingénierier le processus derrière, soit comment un gène issu de l’effet Baldwin facilite certains apprentissages? Est-ce qu’il y a un lien qui peut être établi entre la prédisposition baldwinienne et la grammaire universelle de Chomsky?

      Effacer
    11. Si J’ai bien compris alors il n’y a pas grande différence entre les deux théories Darwin\Baldwin. L’un défend que notre génétique code les meilleurs comportements adaptatives a la survie et la reproduction et que selon Baldwin on hérite des prédispositions naturelles a notre espèce pour certains de nos capacités, transmise génétiquement et renforcée par apprentissage.
      Je me posse une question, les théories évolutionnistes nous apprend que notre génétique a une influence sur nos comportements, et que certains comportements même sont de fenêtre plus propice pour leur apprentissage et évolution.
      Est qu’il faut retroingenerie le génome humain pour doter des machines d’un comportement plus similaire à l’être humaine ou ça pourrait se réduire a juste une immense base de donne sur l‘évolution de l’espèce et si c’était le cas celle-ci pourrait devancer le temps dans l’évolution.

      Effacer
  3. Bonjour,
    Je suis tombé un peu par hasard sur la carte du Québec avec la localisation des Premières Nations et des Inuits. Voici le lien : https://www.autochtones.gouv.qc.ca/nations/cartes/carte-8x11.pdf
    Il en ressort que les Innus sont un peuple qui vit sur la Côte Nord (du Lac St-Jean jusqu'à Pakuashipi). Alors que les Inuits eux vivent plus au Nord du Québec. Nos cousins français les appelaient les "Esquimaux". PVI : Les inuits paient leurs taxes (PS et TVQ) tout comme nous tous.

    RépondreEffacer
  4. Dans l'article sur l'effet Baldwin en biologie, Pierre Jolivet conclue : " C’est l’induction environnementale
    qui semble supplanter la mutation due au hasard.
    Il semble y avoir là aussi une distinction entre
    micro- et macro-évolution, mais on peut aussi
    en déduire que Lamarck n’avait pas entièrement
    tort après tout. Cela donne aussi de l’espoir aux
    inconditionnels baldwinistes. Tenter de réconcilier
    Lamarck et Darwin est courageux mais cette
    fixation de caractères acquis reste quand même
    fort aléatoire."
    Je me suis posé la questioon tout au long de cet article, comment "un élément biologique
    devient inné comme résultat d’un apprentissage" peut nous aider à réussir notre objectif de retroingénie ?

    RépondreEffacer
    Réponses
    1. C'est les avantages d'avoir appris qui favorisent la predisposition à l'apprendre vite.

      Il reste vrai qu'un comportements qui est appris ne devient pas inné dans la prochaine génération. Ce n'est que la prédisposition à l'apprendre vite qui est codée génétiquement.

      Effacer
  5. Je vais poser ma question avec un exemple extreme, mais bon c'est pour illustrer. Admettons que nous serions dans un monde où il y a une saison des laves à la place de saison des neiges et dans se monde il "laverait" plutôt que neigait, il ferait extremement chaud. Nous aurions soudainement besoin de maison résistantes à de la lave et donc d'une façon acquise, nous enseignerions à nos descendants à construire des maisons en pierres résistantes à de la lave plutôt qu'en bois. De façon innée nos gènes feraient en sorte que nous ayons des écailles à la place du poils pour que notre corps résiste à toute cette chaleur. Ce que je ne comprends pas, c'est est ce que le gène transmet cela peu à peu ou bien soudainement d'une génération à une autre ( et quand ) le gène se met à transmettre le gène écaille. Et même peu à peu, je ne comprend pas quand est la première miette d'écaille d'une génération à l'autre.

    RépondreEffacer
    Réponses
    1. Je trouve ta question intéressante, Kathleen. Surtout en cet "ère" de changements climatiques qui provoquent beaucoup de transformations drastiques et rapides. Ça pourrait peut-être provoquer des changements plus rapides chez les espèces touchées. Alors qu'en d'autres temps, j'imagine que les changements qu'étudie l'épigénétique devaient généralement se transmettre sur plusieurs générations.

      Effacer
    2. Merci, je me demande vraiment c'est quand que le changement s'effectue? C'est quand que la nature se dit ( on va dire qu'elle se dit quelque chose haha) ok à partir de maintenant les génomes deviennent comme ça! ou ça se fait tranquillement à chaque génération?

      Effacer
    3. Oui. Ça me fait penser aux autruches avec lesquelles j'ai déjà travaillé. Elles ont un vestige de "doigt" avec une griffe sous l'aile. Ça serait possiblement un vestige de leur ancêtre lointain. Même des milliers d'années plus tard, il reste une griffe pendante sous l'aile, qui ne leur est plus d'aucune utilité !

      Effacer
    4. hahah c'est bizzare, un peu comme notre appendice apparement...

      Effacer
    5. Je crois que ce qui est soudain, dans le cadre de Baldwin, c'est la disposition à apprendre vite comment survivre lorsque la saison de lave approche. Pour ce qui est des écailles, je pense que c'est par selection naturel et donc avec beaucoup de temps. Mais de la même manière qu'un albinos apparait de deux parents africains, l'écailleux devrait surgir du ventre de sa mère alors que ses parents ne sont pas spécialement écaillés.

      Effacer
  6. Aussi, pour ce qui à trait de la trisomie , je me demande en pourquoi la nature transmet de façon parfois héréditaire des chromoses manquants? Est-ce que cela sert à l'évolution ou elle est parfois aléatoire?

    RépondreEffacer
  7. Dans le texte de Faucher & Poirier, l'une des idées développées au début est celle d'exaptation; une fonction ou caractéristique apparaitrait donc par hasard avec une mutation génétique mais serait ensuite sélectionnée (par la génétique) car elle sert une fonction (autre que celle prévue tout d'abord). Des fonctions cognitives permettant le langage (comme la catégorisation) serait donc des processus cognitifs servant au langage mais n'expliquant pas un lien de causalité? En ce sens, une rétroingénierie n'est pas possible dans ce sens, mais dans le sens inverse; le langage peut-il être une finalité hasardeuse? Toutes ces fonctions cognitives convergeraient pour former le langage alors qu'aucune d'entre elles n'a été prévue pour cet effet.

    RépondreEffacer
  8. Par rapport à l’effet Baldwin, si un élément qui n’est pas habituellement présent dans une certaine population d’organisme le devient, et alors celui-ci est appris par un certain nombre d’organismes, celui-ci va donc devenir inné par résultat de son apprentissage. Dans ce cas, ceci serait un résultat de l’effet Baldwin. Selon l’environnement, la sélection naturelle et le temps, des organismes pourraient acquérir de nouveaux éléments de même qu’éliminer d’autres qu’ils leurs étaient, auparavant, probablement utiles ou peut-être pas. Alors, ces attributs acquis par tous ces différents aspects amènent à ce qu’ils deviennent des caractères génétiques qui sont transmissibles aux prochaines générations de ces organismes en question.

    RépondreEffacer
  9. je comprends que l'idée derrière la psychologie évolutionniste tente de nous expliquer la progression de notre cerveau à l'aide de la modularité, l'adaptationnisme et l'innéisme. il est dit que nous acceptons que nous entrainons les connaissances acquises puisqu'il serait ancré dans notre bagage génétique (un peu comme l'exemple de la femme ayant une phobie des ascenseurs). la théorie de la sélection naturelle de darwin à beaucoup inspiré plusieurs idéos et le premier qui me vient en tête est hitler avec sa pensé d'utiliser les gènes du plus fort pour continuer la procréation de l'idéal. c'est quand même fascinant de voir que nous avons un ressentis pour ce qui est de la survis ou la reproduction. je crois que la question que je me pose serais en quoi est ce que ceci aide dans l'explication de la rétro-ingénierie de la cognition? je penses pas avoir réussie encore à faire ce lien.

    RépondreEffacer
    Réponses
    1. dans le cours d'aujourd'hui finalement compris que la perception de l'objet que nous apprenons à catégoriser change une fois qu'elle est apprise grâce au filtre perceptuelle.

      et que l'une des raison que nous avons des gène qui ne sont pas égoïste est pour des raisons de survie de l'espèce; c'est-à-dire pour de la reproduction. puisque, à quoi ça servirait de procréé si ce n'est pas pour la continuité de nos gènes. ou en d'autre terme, l'adaptativité inclusive ( mes gènes qui sont propager).

      Effacer
  10. La psychologie évolutionniste « soutient que l'architecture cognitive est principalement redevable du processus de sélection naturelle » et que « toute explication de cette architecture doit faire référence aux propriétés et structures de l’EAE »
    Dans cet article, les deux chercheurs traite des problèmes faciles. Nous le saisissons bien lorsqu’ils présentent ce qu’est l’esprit par rapport au cerveau et au corps.
    Ce que j’ai moins compris c’est l’affirmation de deux autres chercheurs ( Darden et Maull (1977)) : « Les philosophes auraient confondu « théorie » et « branche de la science » et commis une erreur de catégorie en croyant que les branches de la science peuvent entretenir entre elles des relations d’inférence »

    RépondreEffacer
  11. « Le savoir que vise à produire la psychologie évolutionniste ne prend pas la forme de lois, mais de modèles décrivant les composantes et l'organisation du système que l'on nomme esprit.» Comme le dit cet extrait de l'article de Faucher et Poirier, la psychologie évolutionniste nous aide à « décrire » les composantes, les fonctions adaptatives, l'origine de certaines de nos capacités, cela nous renseigne sur le « pourquoi » du problème facile. Pourquoi nous avons certaines de nos capacités, pourquoi nous apprenons certaines choses plus rapidement, pourquoi nous avons de tels comportements/habiletés. On s'attarde essentiellement aux différentes structures (approches architecturales ou évolutionnistes), à leur fonction, leur évolution, mais pas sur le comment. La psychologie évolutionniste n'aborde pas les processus cognitifs de façon à expliquer de manière causale leur fonctionnement.

    RépondreEffacer
  12. Ciélographie 12

    Après la lecture du texte « Le principe de Baldwin ou l’effet Baldwin en biologie. Une bonne explication ou une échappatoire des darwin ? », je pense avoir saisi que l’effet de Baldwin se résume – très grossièrement – en une sélection de gènes permettant de renforcer la base génétique d’un variant d’un phénotype – et non d’un génotype - donné. Par ailleurs, de ce que j'ai pu comprendre, il semblerait que le lamarckisme rejoigne l’effet de Baldwin puisqu’il repose aussi - entre autres choses - sur une théorie transformiste de la transmission des caractères acquis, est-ce bien cela?

    RépondreEffacer
  13. Ciélographie 13

    Il y a quelques éléments que j’aimerais clarifier pour parfaire ma compréhension du texte « Psychologie évolutionniste et théories interdomaines » (Faucher & Poirier). Mis à part le fait que la psychologie évolutionniste repose sur l’idée que la connaissance des mécanismes cognitifs qui sont responsables du comportement humain dépend des données/concepts/théories entièrement biologiques ou presque, je me demande ce que les rapports entre la psychologie et la biologie peuvent apporter de plus que les conceptions traditionnelles des relations entre différents niveaux (notamment la réduction et l’autonomie) ?

    RépondreEffacer
  14. L'approche évolutionniste en psychologie. Architecture cognitive composée, au moins en partie, de "modules", de systèmes fonctionnels "dédiés", qu'une orientation de pensée éthologique ou téléologique, en situe d'abord et avant tout la biofonction (EAE). Par ailleurs, cela est méthodologiquement nécessaire, car nous évite les analyses ad hoc et erronées que la réduction de systèmes en ses composantes tend à mêler ces biofonctions (natural design) avec des fonctions "accidentelles" présentes dans l'EAE, mais non encore dédiées (qui serait une pré-adaptatione et/ou qui pourraient devenir des "by-products" (ex-adaptation), ou disparaîtres (?). Une évaluation explicative sélective proximale (environnement actuel), à l'aide de la découverte de la biofonction, nous aident à comprendre l'essence, la, en quelque sorte, fonction spécifique-générale de ce module, de sorte à ce qu'on comprenne les effets et la/les fonctions que ce module a aujourd'hui. Autrement dit, si notre capacité de lecture est possible aujourd'hui, c'est qu'un ou des modules qui était dédiés (et donc adaptés) à la reconnaissance rapide de formes d'animaux qui seraient prédateurs ou non prédateurs, sont encore bien présents et "en santé" aujourd'hui, mais servent maintenant à la reconnaissance de lettres et ou de mots, de sorte à ce que nous puissions les lires séquentiellement rapidement et en avoir une analyse plus "circulaire". Mais cela est probablement très lié à la capacité de la mémoire (comme ce que nous avons découvert chez les enfants, cerveau qui est en processus d'apprentissage intense, par période sensible, et qui manifeste la capacité, la potentialité codée génétiquement, de mémoire court terme et ou de travail, de maintenir davantage d'information relativement plus active électro-(synaptiquement T4), en des formes différente. La notion d'émergence vs d'agrégats vient compliquer l'analyse qui se voudrait réductrice, car comment départager le rôle et l'effet d'une circuiterie fonctionnelle au sein d'autres desquelles émerge une autre fonction. C'est en ce sens que je comprends le codage "facilitateur" plutôt que spécifique. Nous avons aussi vu par ailleurs que nos catégories doivent (?) être, bien que suffisamment délimitée, assez "poreuse" aussi, permettant l'abstraction en divers "niveaux" d'analyse (sur et sous-catégories) de sorte à ce que justement il y ait adaptation (?) (mais ici, le cours sur le langage viendrait éclairer cela davantage?). Pour éviter la tendance trop réductrice comme moyen/méthode pour notre compréhension explicative, l'émergence extra-systématique est importante à considérer. N'est-ce pas d'ailleurs ainsi que nous nous construisons en tant qu'être vivant? Ce n'est pas tout, mais je m'arrête ici pour le moment.

    RépondreEffacer
  15. Je pense qu'il est important d'ajouter aussi que notre compréhension de notre psychologie aujourd'hui, comme par exemple l'anxiété, serait issue de "modules" de raisonnement et de prédiction adaptatif où les individus qui "raisonnaient" en termes de faux-positifs sont ceux qui en nombre plus grand ont survécu et se sont reproduits. Cela devenant aujourd'hui, en des conditions moins réellement dangereuses, un "biais" (évolutif) de raisonnement. Voilà bien l'utilité de comprendre la biofonction pour comprendre "notre psychologie" aujourd'hui.

    RépondreEffacer
  16. Et pour la rétro-ingénierie, de connaître les "modules essentiels" et leurs liens avec d'autres modules, (bien qu'il ne s'agit pas nécessairement que de modules), peut nous aider à établir les propriétés fonctionnelles qui sont à la base de notre fonctionnement commun, qui ne sont pas d'abord des "catégories de raisonnement", car cela est non adaptatif au sein d'un milieu de prédateurs, de nourriture qui manque un jour et pas l'autre, etc. Il faut agir rapidement, la motivation nous y propulsant, cette motivation étant "d'abord" "modulaire"?

    RépondreEffacer
  17. À la lecture du texte « Evolutionary Psychology Controversies, Questions, Prospects, and Limitations », je dois avouer que je comprends mal comment les études mentionnées démontrent un apport d’une dimension évolutive à l’explication du comportement humain. Pour l’étude, par exemple, qui porte sur la différence de jalousie entre les hommes et les femmes, bien que les chercheurs aient été capables de démontrer une différence entre les deux sexes, comment peut-on faire plus que de simplement poser l’hypothèse que c’est en raison de l’incertitude de paternité? Est-ce destiné à ne rester qu’une théorie qui tente d’expliquer la différence démontrée sans ne jamais pouvoir être réellement prouvée?

    RépondreEffacer
  18. C’est très intéressant de comparé l’inné et ce qui est attrait à l’expérience. De voir que la sélection de gène à travers l’évolution amène le code à se transformer et à suivre un certain courant (épigénétique). Avec le côté général nécessaire dans le bagage génétique qui est ancré.

    La plupart de ce qui est attrait à cela ne relève que strictement de la survie de l’individu et de certains traits sociaux, comportementaux et d’apprentissage.

    Après tout, de prédisposer et de favoriser des attributs, comme si la nature catégorise pour nous ce qui semble être propice face à notre environnement. Elle a une perception des individus qui se démarquent de différentes façons et cela crée le bagage voulu face aux problèmes de l’espèce.

    La chaîne de reproduction à travers le temps nous amène à l’humain d’aujourd’hui avec sa cognition innée et celle qu’il a appris qui est devenu inné. Juste de savoir face au problème facile qu’il a une partie inné qui vient du facteur évolutif et reproductif.

    RépondreEffacer
    Réponses

    1. La première phrase de mon dernier paragraphe, je ne voulais pas dire cognition inné mais ces gènes innés et pas ce *qu’il a appris* mais ce que le bagage *lui a transmis. Certains modules et formes de cognition relevant de la biologie, se concentrant plus en matière de survie et d’évolution de l’individu. Comme les traits comportementaux, sociaux, d’apprentissage et strictement de base.

      Le premier (gènes innés) faisant plus référence à Darwin et le second (transmission certains gènes dans le temps) à Baldwin en étant général.

      Effacer
  19. RÉPONSES AU FIL DE DISCUSSION 23 MARS-- 1 (de 2)

    Nadège Bériault :
    Est-ce que le langage (langue naturelle) serait une affordance? Parce qu'il dépend de la forme du corps?


    Le langage est une capacité cognitive. En plus, il est le référent du mot « langage » (donc une catégorie). Et il peut aussi être un attribut (« les humains sont des grand singes qui ont le langage ».

    Nicolas Goulet :
    les phonemes, comme ba-da-ga (l'affordance étant la manière de les produire)


    Les phonèmes ont des attributs acoustiques, ainsi que des attributs productifs, donc des affordances. Faut avoir des lèvres pour produire le son /ba/.

    Amélie Morin :
    Et on ne sait pas vraiment expliquer pourquoi certains apprennent moins bien


    Pour les expériences en apprentissage des catégories de texture (Kalamite/Lakamite) c’est plutût que certains apprennent plus vite. On cherche des corrélats dans les tests de perception visuelle.

    melanie pi :
    alors l’attention et le focus influent?


    Nicolas Goulet :
    Beaucoup de gens dans le milieu préfèrent parler de **réduction de la dimensionnalité** ou **d'attention sélective** pour parler de **perception catégorielle**


    Il y en a qui soutiennent qu’apprendre à détecter les attributs qui distinguent les membres des non-membres ne change pas la perception — juste l’attention. Mais c’est quoi la réduction des attributs auxquels on accorde de l’attention?

    Kathleen Grégoire :
    Je trouve qu'il y a une similarité entre cette question là et la question difficile: Pourquoi est-ce qu'on est capable de ressentir?


    Si ta question implique qu’un changement perceptif (comme la perception catégorielle apprise: séparation/compression)implique un changement ressenti, tu as raison. Et ainsi c’est lié au problème difficile (comment et pourquoi est-ce qu’on ressent?). Mais ça ne répond pas à ces questions. On sait qu’on ressent, même dans la perception tout court: Mais Comment? Pourquoi?

    Nicolas Goulet :
    J'ai manqué le début mais vous vous demandez< le lien entre pourquoi y'a la perception catégorielle et pourquoi y'a le ressenti? la perception catégorielle c'Est du ''doing'', pas du ''feeling'' c-a-d, la perception catégorielle c'est une capacité robotique, une capacité du problème facile


    Correct. Catégoriser ainsi que coter le degré de similarité sont des actions (et des capacités à faire ces actions), donc: problème facile.

    Gabriel Frappier :
    il n'y a pas de caractéristiques qui permettent de départager les comestibles des non-comestibles


    Est-ce qu’on est capable de faire la bonne chose avec les champignons comestibles et non comestibles? Si oui, il doit y avoir des attributs qui les distinguent. Et notre cerveau doit être capable de les détecter. (Les attributs peuvent être complexes, mais ils doivent exister et ils doivent être détectés, consciemment ou inconsciemment).

    Emma Hourquebie :
    Moi je dis que si tu fais goûter un champignon à ton ami et qu'il meure, c'est un signe distinctif :D


    C’est un signe que tu n’as pas fait la bonne chose avec la bonne sorte de chose. (Mais le feedback correctif de cet apprentissage ne nécessite pas sacrifier ni tes amis, ni toi-même. On peut juste grignoter un infime morceau puis attendre voir si ça nous rend un peu malade (ou on peut demander la description verbale des attributs distinctifs à la tante mycologue….)

    Nicolas Goulet : l
    e ''pourquoi'' se réfère surtout aux avantages évolutifs COMMENT on fait la perception catégorielle c'est un mystere encore


    Mais identifier les attributs distinctifs, developper un mécanisme capable de les détecter par l’apprentissage supervisé, et ainsi produisant comme effet secondaire des changements de distances entre les représentations internes des stimuli qui produisent le profil séparation/compression caractéristique de la PC est déjà un petit pas vers la rétroingénierie…

    RépondreEffacer
  20. RÉPONSES AU FIL DE DISCUSION 23 MARS -- 2 (de 2)

    Kathleen Grégoire :
    oui je comprend pourquoi on catégorise mais je ne comprend pas pourquoi on est conscient de la catégorisation au meme titre qu'on ne comprend pas pourquoi on est conscient de faire ce qu'on fait


    Moi non plus! Tu as tout à fait raison: Bienvenue au problème difficile!

    Emma Hourquebie :
    il me semble qu'il a dit qu'on n'était pas toujours conscient de la catégorisation !


    On n’est pas conscient du mécanisme causal, mais on est conscient d’à quoi ça ressemble quand X ressemble plus Y ça qu’à Z.

    Kathleen Grégoire :
    mon corps pourrait survivre sans que j'aie conscience de comment il le fait en ressentant la chaleur par exemple, mais la chaleur est aussi une catégorie


    Voir la réponse précédente à l’observation d’Emma.

    Nicolas Goulet :
    La conscience c'est juste le ressenti. Il faut pas mélanger **ressentir** et **être en état d'éveil** ce que tu dis Kathleen c'est l'hypothèse du Zombie philosophique, l'idée qu'on peut faire tout ce qu'On peut faire sans ressentir


    Kathleen Grégoire :
    je n'adhere pas a cela, mais ca m'intrigue de savoir pourquoi on est pas zombie


    Mais une explication (causale) de pourquoi on n’est pas zombie serait la solution au problème difficile!

    Nicolas Goulet :
    lorsque tu dors ou que tu es dans le coma… tu ressens fort probablement des choses. le rêve est quelque chose que tu ressens aussi


    Le rêve, oui, mais l’anésthésie générale, non; et le sommeil profond Delta non plus. Et malheureusement il y des comas (comme l’état végétatif chronique) où il n’y a aucun ressenti non plus…

    Nicolas Goulet :
    on dit qu'on peut faire tout ce qu'On peut faire sans ressentir parce que le ressenti ne joue aucun role causal. on veut expliquer comment on fait ce qu'on fait et le ressenti ne réduit en aucune manière notre incertitude. On peut même tout expliquer ce qu'On fait sans invoquer le ressenti


    Attention. C’est pas qu’on dit ça. C’est qu’on n’arrive pas à expliquer le rôle causal du ressenti. Pas de doute que le cerveau le génère. Pas de doute qu’il doit avoir un rôle causal: Mais c’est quoi, ce rôle causal? (Semaine 10).

    Nicolas Goulet :
    plusieurs logiciels font toutes sortes de bonnes choses avec les bonnes sortes de choses (ils catégorisent) sans être capable de ressentir. les bactéries catégorisent mais ne ressentent pas. Idem pour les plantes (d'après moi)


    Kathleen Grégoire :
    ont-ils une perception de la catégorisation alors?


    Nicolas Goulet :
    ils ont tous des comportements très complexes et font des catégorisation très difficiles (eux aussi ont des JNDs comme indiqué à l'écran live). Ils peuvent prendre de l'Information de l'envrionnement et faire les bonnes choses selon l'Information qu'ils recoivent sans le ressentir


    Les plantes ne font pas grande chose, juste les fonctions végétatives (croissance, photosynthèse, photophtropismes…) Les bactéries, n’ayant pas de cerveau, ne font que des fonctions végétatives. Les ordis font certaines choses que font les êtres sentients aussi, mais (jusqu’à ce qu’ils ne soient pas à la hauteur du T3) ils ne ressentent pas non plus. Le Problème des autres esprits ce lève avec les invertébrés très simples comme les palourdes (qui ont des systèmes nerveux). (Là « Étienne dit » qu’elles sont aussi sentientes, donc faut pas les manger…)

    Nicolas Goulet :
    Il faut comprendre que la sélection naturelle ne se fait pas pour le bien de l'espèce mais pour le bien de l'individu


    Même pas: pour se propager. Pa pour propager les gènes des autres…

    Nicolas Goulet :
    la cause distale de la cause proximale


    Cause distale de la consommation du sucre: la nécessité de hausser le taux de glucose pour donner de l’énergie.
    Cause proximale de la consommation du sucre: le goût. Et c’est pour ça qu’on cherche le goût du sucre…

    RépondreEffacer
  21. D’après le texte « Psychologie évolutionniste et théories interdomaines » de Faucher et Poirier, je comprends que la psychologie évolutionniste repose sur une architecture cognitive composée de différents « modules » de traitement d’information qui sont autonomes. Ces modules reposent à leurs tours, sur le phénomène de sélection naturelle : leurs rôles est de résoudre des problèmes particuliers de l’environnement afin de créer des capacités d’adaptation telles que la reproduction, la prédation, l’interaction sociale , etc…
    Faucher et Poirier poursuivent ensuite vers le sujet de la psychologie en lien avec la biologie et démontrent que le réductionnisme prive la psychologie du statut de sciences.
    Ils proposent ensuite l’argument de comptabilité de Kim, qui lui, repose sur un modèle fonctionnaliste. C’est là que j’ai du mal à comprendre : il s’agirait d’un modèle « où la description fonctionnelle ne fait pas obstacle a la réduction mais en est une condition nécessaire, bien que non suffisante. » Pouvez-vous mieux expliquer comment : « Non seulement le réductionnisme serait-il compatible avec le fonctionnalisme : il le présupposerait. » ?

    RépondreEffacer
    Réponses
    1. Si j'ai bien compris, c'est qu'en décrivant propositionnellement, ie sujet-prédicat, cela implique que nous aurions compris la fonction en terme de rôle causal: on ne peut pas expliquer ce qu'on ne comprend pas, la prédication étant "relation formelle unidirectionnelle", nous précisons alors donc "la nature fonctionnelle des prédicats", ie quoi dépend de quoi, quoi cause quoi. Cela est expliqué dans le texte à la page 6 en bas; notre langage ayant une structure syntaxique précise, logique, fonctionnelle, directionnelle, contrairement à "n'importe quoi" (car alors le langage ne serait pas). Un bon exemple, comique en plus, est dans le texte: "capsule outil : la grammaire universelle de Chomsky" où sont évoquées les "contraintes" dans la section "la grammaire universelle" : dire "Robert livre lit le" peut être à la fois une injonction faite à Robert ou une description de ce que Robert fait, mais dans le cas de trouver la cause à notre fonction ci-haut mentionnée, il faut CHOISIR, ie il faut trouver la cause à effet, il faut déterminer ce qui est là physiquement, causalement. Par exemple, "les idées vertes incolores dorment furieusement" fait du sens logique au sein même de la phrase, même si la phrase a une valeur de fausseté (dans le cas de notre fonction ci-haut, nous aurions simplement fait une hypothèse fausse). L'ancrage des symboles nous permet de reconnaître cette fausseté, mais, les relations de contraintes prédicationnelles nous permettent de comprendre que la phrase est fausse, car elle adresse alors notre capacité de hiérarchiser les choses (et de les mettre en parallèle, bref, de différencier les choses ET de les articuler dans un but "déterminé", car sans cela, pas de machine ni d'êtres vivants, pas de systèmes causaux! Donc, excuse la longueur de mon blabla, lorsque nous trouvons l'explication type Input-processus-Output, nous pouvons alors nous pencher à trouver l'explication de ce processus, soit la/les fonctions "inférieures" qui permettent la fonction "supérieure", nous avons donc pu, dans ce cas, "réduire". Il me semble ici qu'il y ait un élément purement conceptuel, comme il est dit dans le texte, et comme les critiques de l'approche architecturale nous le rappellent, mais n'est ce pas nous êtres humains qui expliquons le toujours plus petit qui cause le plus grand de par notre capacité d'abstraction vers le toujours, presque, plus petit? Un peu comme toute chose se dit en toutes langues, mais davantage comme ce qu'est la psychophysique:nous observons et inférons les mécanisme sous-jacents à ces observations puis nous allons expérimenter pour vérifier si nous avons bien inféré, bien "hypothésé", bien construit nos phrases/explications, avec les bonnes catégories et les bonnes relations hiérarchiques, qualitatives (et/ou quantitatives?) entre ces catégories. ...l'explication type I-O permettrait de toujours presque simplifier, et c'est intéressant de penser à cela avec ce qui est dit dans la section plus loin dans ce texte, celle intitulée "Chomsky et l'évolution du langage" où une autre hypothèse de la complexité du langage et donc aussi j'imagine de nos capacités cognitives "intelligentes" est évoquée, soit la capacité d'enchâsser des propositions, et donc de "désenchâsser" une fonction en fonctions, de réduire. Stop blabla.

      Effacer
    2. et de grâce que qqn me corrige, me complète, me critique, car je cherche aussi à comprendre clairement! :)

      Effacer
  22. Si j'ai bien compris, la croyance des comportements des animaux qui s'expliquerait par leur instinct de sauver leur espèce serait complètement fausse. Les êtres se comporteraient de façon telle pour propager leurs propres gênes, non pas celles de leur espèce. La reproduction serait donc un geste purement égoïste. Je l'ai toujours pensé pour la nature humaine dont l'égo est souvent plus grand que nature!! J'ai vu plusieurs espèces du règne animal dont les mâles tuent les petits d'un mâle concurrent, pour assurer sa "suite". Je comprends que les animaux peuvent avoir un égo pour les ressources, mais il y a aussi la collaboration (peut-être même de l'altruisme dans certains cas) N'existe-t-il pas des espèces qui font l'élevage de leurs petits en groupe? Je sais que je sors du propos, mais je suis curieuse.

    RépondreEffacer
  23. L’évolution baldwinienne permet de coder certaines capacités à apprendre. L’espèce a alors des prédispositions à apprendre rapidement. Dans le cas des mots, l’évolution s’applique au sens et à la mémorisation de ceux-ci. L’expérience des Kalamite/Lakamite démontre la puissance de la performance des réseaux neuronaux aux tâches de catégorisation. La distinction entre Kalamite et Lakamite change l’apparence (la perception) puisque le filtre perceptif est modifié par les réseaux neuronaux. La catégorie est identifiable et non l’attribut. Le cerveau comprend l’attribut sans nécessairement que cela soit accessible à la conscience.
    Cette expérience me fait penser à l’étude de Gauthier et al. (1999, 2000). L’hypothèse de départ sur l’expertise suggérait que le FFA serait spécialisé pour la reconnaissance des visages. Or, l’étude, par l’entrainement à la reconnaissance des Greebles (visages non humains) démontre que ce réseau n’est pas spécifique aux visages humains, mais bien au traitement des formes familières. En effet, cette conclusion a été établie suite à l’observation d’une augmentation de l’activation du gyrus fusiforme droit (FFA) lors de la reconnaissance des Greebles. Autrement dit, le FFA créer l’expertise du traitement de la forme et aide à catégoriser plus rapidement les sujets familiers. Selon moi, cette capacité pourrait être un bon exemple de l’évolution baldwinienne puisqu’elle démontre une capacité à apprendre qui est génétique. Il serait intéressant de voir si cette expertise pourrait être appliquée à la langue. Par exemple, les personnes parlant une langue tonale seraient-elles devenues expertes de l’intonation grâce à une capacité d’apprentissage permis par l’évolution baldwinienne ?

    RépondreEffacer
  24. Le but de la psychologie évolutive est d’étudier les comportements humains suite à des mécanismes psychologique qui dépendent de l’apport environnemental. La psychologie évolutive date de la théorie de Darwin. Darwin postulait que si certains traits étaient héréditaires et qui aidaient à la survie de l’espèce, ces traits seraient transmis au génération future a une plus grande fréquence que d’autres traits qui ne respectent pas ces conditions. Une des idée fausse est que la régulation des problèmes devrait être étudier d’un point de vue de la rationalité et pas de la psychologie évolutive, cependant une des exemples qui contredit cette idée est l’incertitude paternelle, qui est un problème adaptatif des hommes. L’incertitude paternelle serait une adaptation des hommes pour voir les indices que la femme trompe d’un point de vue sexuelle l’homme et pour les femmes elles auraient plus la capacité a voir des indices de tromperies émotionnelles.

    RépondreEffacer
  25. Une personne sourde/muet de naissance qui apprend le langage des signes n’apprend pas la langue parlée naturelle (l’apprend à travers des signes), pourtant il peut faire des propositions avec le langage des signes. Dans ce sens, est-ce que la proposition c’est un attribut de la langue naturelle ou de l’humain?

    RépondreEffacer
    Réponses
    1. Je me représente l’attribut un peu comme une espèce de « critère d'appartenance » à une catégorie, mais le concept demeure somme toute un peu flou dans ma tête (ou en tout cas il pourrait certainement être enrichi). Voici quand même ce que je comprends de tout ça :

      Tout dépendant de ce qu'on entend par « proposition », « langue » et « langage » (parce qu'il existe quand même plusieurs nuances), je pense qu'on pourrait probablement dire que la proposition est un attribut de la langue ou du langage. Je peux penser à deux possibilités :

      1- La proposition sépare la catégorie « langue » (au sens de système) de la catégorie « langage » (au sens de faculté), ou bien :

      2- La proposition sépare la catégorie « langue / langage » (autrement dit le système de signes que les humains utilisent pour communiquer) de la catégorie « communication », c’est pourquoi on peut dire que l'humain est doté du langage, contrairement aux plantes ou aux animaux, même si ceux-ci communiquent entre eux de diverses façons.

      Je crois, par contre, que la proposition n'est pas nécessairement un attribut du langage *naturel* (une machine, par exemple, peut formuler des propositions avec un langage « artificiel », et puis on trouve des propositions dans des langages formels comme celui des mathématiques ou du codage informatique).

      Je pense aussi que la proposition est (jusqu’à preuve du contraire) un attribut de l’être humain. De ce que je comprends, il est possible que certaines catégories se « recoupent » ou à tout le moins qu’un attribut fasse partie de plusieurs catégories (quand je dis « recouper », je veux dire que, par exemple, si la proposition est un attribut du langage, et que le langage est un attribut de l’humain, alors la proposition est nécessairement un attribut de l’humain). En ce qui concerne la langue des signes, je ne pense pas que ça change grand chose dans l’équation parce que de toute façon, elle est aussi une langue naturelle et pas seulement une « autre version » de la langue orale (par exemple, la LSQ n'est pas une transposition en gestes du français québécois, mais bien une langue à part entière ; elle entre donc dans la catégorie « langue naturelle ». 



      Effacer
  26. Le texte de Confer et al. m’a aidé à mieux circonscrire l’univers de la psychologie évolutionniste, et je vais mettre ma compréhension à l’épreuve en tentant de faire un petit résumé. Si je comprends bien, simplement décrit, le rôle de la psychologie évolutionniste est d’essayer d’expliquer certains comportements de l’être humain (ainsi que les « mécanismes » qui les sous-tendent) à partir d’éléments de son environnement qui ont eu un effet soit d’activation, d’inhibition, de renforcement ou de transformation de certaines caractéristiques (je fais une traduction libre, ici, et les termes ne sont peut-être pas tout à fait les bons dans le jargon officiel). Ce champ de la psychologie s’inscrit dans le domaine plus général de l’évolution et de la sélection naturelle (cf. Darwin) qui concerne davantage des caractéristiques physiques ou biologiques. D’ailleurs, à ce niveau, je vois un parallèle avec les problèmes facile et difficile et avec ce qu’on a vu concernant les différences entre la rétro-ingénierie du coeur et celle du cerveau ; malgré que les « effets » de l’évolution soient plus faciles à expliquer lorsqu’ils se situent à un niveau physique ou physiologique, on peut se servir du même genre de raisonnement pour tenter d’expliquer certaines caractéristiques qui sont davantage cognitives que végétatives. Le fait d’avoir peur des araignées, par exemple, serait ainsi une « adaptation psychologique » permettant de chercher à s’éloigner de ces insectes potentiellement dangereux. Concrètement, c’est un peu comme si, parce qu’il a existé dans l’histoire des espèces d’araignées qui mettaient effectivement en danger la survie de l’espèce humaine, tout individu ayant les attributs de la catégorie « araignée » est associé à un certain degré de danger (d’où le sentiment de peur que les humains peuvent ressentir à la vue d’un de ces individus). À travers ce genre d’explications, la psychologie évolutionniste permet de mieux comprendre les raisons pour lesquelles certains mécanismes existent (le « pourquoi ») et, si elle ne permet pas d’expliquer avec certitude leur « comment », elle peut quand même contribuer à en développer une meilleure compréhension globale.

    RépondreEffacer
  27. Étant donnée que notre évolution date d’il y a plus de 5 millions d’années et que la sélection naturelle nous a permis de transmettre les traits génétiques favorables à notre survie d’une génération à l’autre, maintenant que les menaces ne sont plus les mêmes qu’à l’époque est-ce que c’est possible que nous avons gardé des gènes et des traits en particulier qui aujourd’hui nous sont nuisibles ?

    RépondreEffacer
  28. L’élément qui a retenu mon attention cette semaine est l’idée de la distinction entre une cause proximale et une cause distale. Une intéressante tournure à quelque chose comme un goût acquis. Évidemment, dans le cas du goût acquis, l’expression est généralement utilisée pour désigner simplement le gain d’une capacité à apprécier un certain type de goût prononcé, comme le café, certains fromages ou l’alcool.
    Pour la présente distinction, il est surtout question d’une valeur intrinsèque au goût développé dans le but de la survie, ainsi que les conséquences possibles de cette acquisition dans un contexte où la survie prend une forme différente. L’exemple du sucre est une excellente démonstration; car il a nécessairement de quoi soutenir l’organisme, donc permettre la survie, ce peu importe si nous avions jadis l’appréciation de son goût. La cause distale de la consommation de sucre est donc la survie, alors que la proximale est l’appréciation de son goût.

    Évidemment, nos conditions de vie ayant drastiquement évolué, l’acquis nécessaire par rapport au sucre se situe aujourd’hui du côté de la limitation. À une époque où il se faisait rare, aucune nécessité de réguler notre consommation n’avait de sens, alors qu’aujourd’hui, son accessibilité change les règles du jeu.

    RépondreEffacer
  29. Selon la perspective de la psychologie évolutionniste, l’attirance sexuelle d’une personne à une autre pourrait être déterminée génétiquement, c’est-à-dire que l’attirance pour une certaine personne (avec certains traits physiques, une certaine odeur corporelle, etc) serait le produit du corps qui reconnais un individu avec lequel le mélange génétique serait adéquat pour une progéniture qui tient une bonne chance de survie.

    Ceci pourrait hypothétiquement expliquer pourquoi le viole est mal vu ; l’attrait sexuel est déterministe d’une bonne combinaison génétique alors que s’il n’y a pas d’attrait sexuel, la combinaison ne serait pas adéquate. Sans consentement, il n’y aurait aucune façon de savoir s’il y a attirance, et donc la preuve d’une bonne combinaison génétique serait manquante. Bien sûr, sur le point de vue morale, il est évident que la transgression de la liberté individuelle est horrible, surtout dans le cas du viole. Cette théorie concerne la perspective de la psychologie évolutive.

    RépondreEffacer
  30. Je me demande comment la psychologie évolutive pourrait expliquer le phénomène de l'homosexualité?

    RépondreEffacer
  31. Bonjour ,

    Après ma lecture, de ce que j'ai compris derrière la psychologie évolutionniste, c'est la capacité de garder les gènes étant les plus utiles et efficace pur un organisme dépendant de ses interactions avec les différents éléments de son environnement. Plus les effets sont avantageux à la présence d'un certain gène dans l'organisme, plus vite le corps pourra alors voir ses effets et les ''emmagasinés'' pour les reproduire dans les futurs générations. Ses gènes sont toujours en lien avec la pression de l'environnement et ses avantages et ses désavantages.

    RépondreEffacer
  32. Balwin essaie d'accorder Lamark à Darwin. Lamark qui disait qu'â force de s'étirer la girafe avait un long cou. Lamark et Baldwin prennent des corolaires pour des causalités !

    RépondreEffacer
  33. Tout d'abord, la psychologie évolutionniste essaie de nous faire comprendre l'évolution de notre cerveau. Cette dernière est fondé par différents modules qui sont sur architecture cognitive. Ces modules nous permettent une compréhension du traitement de l'information. Cette psychologie peut nous expliquer son fonctionnement par des comportements vu chez l'humain qui a une interaction dans son environnement ou ses action et à partir de ces éléments-ci, peuvent faire évoluer la personne.
    Exemple : Une personne durant son enfance a vécu dans un environnement malsain. Les éléments qui le prouvent, serait l'observation de l'humain vis-à-vis de certaines fonctions vitales par rapport à des interactions sociales. Ainsi, si cette personne à subit des traumas, il évoluera avec eux et ainsi, des mécanismes se formeront par rapport à son futur comportement. Si l'environnement dans lequel il a vécu a été néfaste pour son apprentissage, il développera des comportements particuliers. Pouvons-dire que c'est le cas du TDI ?
    Comme nous pouvons le constater chez ceux qui en ont, leurs capacités d'adaptations différent. Surtout si par le passé, une activation s'est créer dans le système neuronales pour garder un certain aspect de survit.

    RépondreEffacer
    Réponses
    1. Je pense que cette psychologie évolutionniste nous permet de connaître davantage des raisons de ces mécanismes ( de défenses ? ). On essaie alors de comprendre pourquoi ils existent et par la suite de les "décoder" pour comprendre comment ils réagissent sur l'individu. Avec cette psychologie, on cherche à expliquer un caractère particulier d'un individu qui n'était pas "programmé" à ce comportement. Par-là, j'entends que ce comportement n'était pas inné dès sa naissance, et que cela s'est activé dès l'apparition d'un environnement qui pourrait faire comprendre à l'individu, un danger potentiel pour son évolution.

      Effacer
  34. La psychologie évolutive est un courant qui reprend la théorie de l’évolution et de la sélection naturelle de Darwin pour expliquer le pourquoi de certaines capacités cognitives et de certains traits comportementaux.

    Le fait que certains traits héréditaires favorisent la survie des individus dans un environnement donné à un temps donné, et donc la transmission des gènes responsables des traits en question, est un principe qui est notamment utilisé pour expliquer beaucoup de traits comportementaux, comme les peurs « viscérales », qui se seraient avérés utiles à notre survie au point que cela se transmette génétiquement.

    Pour autant je trouve que la psychologie évolutive prend souvent un chemin qui contredit ce principe et qu’il est souvent oublié que ce qu’on considère comme étant « inné » ou « acquis » peut être biaisé par la perception de nos mœurs, de nos cultures, de nos croyances, et que cela impacte nos hypothèses sur le passé et sur l’évolution. Par exemple, il est souvent dit au nom de la psychologie évolutive des théories essentialistes sur la sexualité, sur la jalousie, sur les différences entre homme et femme, en les justifiant par des intérêts évolutionnistes naturels de l’espère humaine. Même si notre époque est caractérisée par la dominance de la culture occidentale, il y a eu de nombreuses sociétés et cultures différentes au cours du temps, et ces sociétés n’ont pas eu les mêmes rapports avec la sexualité, la jalousie (la monogamie n’est pas toujours le modèle relationnel normatif) et les rapports homme/femme (la division genrée de certaines sociétés ne s’est même pas toujours faite par ces deux seules catégories ; parfois les rôles genrés stéréotypés ne sont pas les mêmes ; parfois il n’y a que très peu de division entre les genres, parfois énormément). Je pense donc qu’il y a des raisons de penser qu’il y a des amalgames quant à ce qu’est un « caractère inné » aux yeux de la psychologie évolutive, même si elle peut être un apport pour expliquer le pourquoi de certaines transmissions génétiques.

    RépondreEffacer

  35. We can see in evolutionary psychologies that a variety of factors plays a role here, our descendant is a big part of it, the environment, our gender and many others. Our descendants through common descent, same ADN, and convergent descent, endup with similar outcome,looks and behaviors but are not necessarily ADN related, they are often convergent due to the same way of processing solution and practice due to the environment surrounding. Such as the brown squirrel from America, the cap ground squirrel from Africa and the sugar glider from Australia, all has undeniable similarities, physically, behaviorally,they have similar habits, but all lives in different countries this is due to the fact that they live in similar environment, they all have small differences that are peculiar to their own requirement for survival. A blind process of selection also exist in the evolution of psychology, also called the blind watchmaker, it's basically a natural process of our evolution, we(all living things) adapt to our environment, some animals have learned to climb in trees to be safer, because being on the ground would make them vulnerable and possibly extinct.

    RépondreEffacer

Remarque : Seuls les membres de ce blogue sont autorisés à publier des commentaires.

PLAN DU COURS

  ISC1000-20, hiver 2021:  Catégorisation, communication et conscience Heure:  mardi 18h00-21:00 Salle du cours: V-3430 Enseignant:  Stevan ...